Le diagnostic de l’entreprise ciblée permet au repreneur de conforter sa prise de décision, d’établir sa stratégie de reprise et construite un business plan fiable.
Avant tout, ne confondons pas diagnostic et audit !
Le diagnostic permet de s’informer progressivement sur l’entreprise au cours des rencontres cédant-repreneur.
L’audit d’acquisition ou plutôt « les » audits (financier, juridique, fiscal, social, …) ont pour objectifs de vérifier l’écart entre le diagnostic et la réalité de l’entreprise et ils seront réalisés par les conseils du repreneur (avocat, expert-comptable, spécialiste du secteur d’activité…).
Ils interviendront dans un second temps.
Ils permettrons également de déterminer le montant et les modalités de mise en œuvre de la garantie d’actif et de passif ainsi que la garantie de la garantie.
Quels sont les diagnostics que vous devez réaliser avant de vous lancer dans une reprise ?
Reprendre une entreprise est un challenge difficile à relever car il touche à différents domaines et le repreneur n’est pas nécessairement spécialiste dans tous les secteurs.
Pour la partie des diagnostics, comme d’ailleurs dans les autres phases de la reprise, nous conseillons d’être accompagné par un spécialiste de la transmission d’entreprise pour avoir une vision claire du dossier et dépourvue « d’affect ».
Il existe plusieurs approches pour effectuer le diagnostic et nous conseillons de travailler en 2 chapitres : le diagnostic interne, et le diagnostic externe.
Le diagnostic interne
Sans être exhaustif le repreneur va devoir de pencher sur les sujets suivants :
- Diagnostic commercial : canaux de distribution, structure de la clientèle …
- Diagnostic industriel : état du matériel, obsolescence
- Diagnostic social/Rh : contrats de travail, absentéisme, IFC…
- Diagnostic juridique : statut, pacte d’actionnaire, bail, convention réglementée
- Diagnostic assurantiel : couverture des risques par des assurances correctement dimensionnées
- Diagnostic SI : logiciels utilisés, sauvegarde…
- Toute autre diagnostic en fonction des spécificités de la cible … par exemple l’immatériel, la réglementation sécurité environnement …
Le diagnostic externe
Ici aussi, sans être exhaustif le repreneur va devoir de pencher sur les sujets suivants :
- Clients : leur pouvoir de négociation et leur influence sur les prix,
- Fournisseurs : leur capacité à imposer leurs conditions,
- Les produits de substitution,
- Les nouveaux entrants sur le marché de la cible,
- La concurrence : intensité, pratiques,
- L’influence des pouvoirs publics
En résumé, les diagnostics doivent permettre de mesurer les risques, de mettre en évidence les points forts et points faibles de la cible, de se conforter (ou pas) sur le choix de l’entreprise à reprendre et de valoriser correctement.
Enfin, la synthèse des diagnostics donnera un « GO/ NO GO » pour commencer les audits, phase nettement plus couteuse, et ainsi éviter de débourser des frais pour des dossiers qui n’en valent pas la peine.
Dans cette phase essentielle, faites vous accompagner par un spécialiste de la reprise d’entreprise.
RESOLVYS épaule les chefs d’entreprise depuis 16 ans.